L’otoplastie est le nom de l’intervention de chirurgie esthétique qui consiste à corriger ce que l’on appelle communément les “oreilles décollées”. Les oreilles décollées sont liées en général à trois malformations possibles et souvent associées, qui altère l’angle et la forme des cartilages, modifiant ainsi l’harmonie du visage.
Qu’est-ce qu’un décollement d’oreilles ?
Une oreille est considérée comme décollée lorsque son pavillon est trop éloigné du crâne. Cela peut être dû à un repli trop peu important au niveau du haut de l’oreille. En terme technique il s’agit d’un “défaut de plicature de l’anthélix”. Il peut également s’agir d’une malformation du cartilage de l’oreille. Lorsque le cartilage est trop important, cela s’appelle une “hypertrophie de la conque”.
Ces défauts peuvent être corrigés par l’Otoplastie, mais aussi depuis peu sans chirurgie esthétique grâce à la méthode de l’implant Earfold®.
L’otoplastie
L’otoplastie est régulièrement pratiquée sur les adolescents et les enfants, afin de corriger dès le plus jeunes ages cette gêne esthétique qu’est le décollement des oreilles. Il faut savoir que cette chirurgie esthétique est une pratique très courante mais que l’intervention est relativement gênante avec la pose de points, de pansement et d’un bandeau.
Toutefois, le traitement des oreilles décollées est en train de changer grâce à la nouvelle méthode de l’implant Earfold®.
En quoi consiste l’implant Earfold® ?
Cette nouvelle technique a été inventée en Angleterre et propose une alternative à la chirurgie.
En effet, elle consiste à glisser des implants sous la peau afin de corriger le décollement de chaque oreille. Bien sûr, ce traitement ne peut pas s’appliquer à tous les cas et certaines personnes auront recours à une chirurgie classique pour rectifier leur décollement d’oreilles, l’otoplastie.
Pourquoi l’implant Earfold® est une remarquable innovation ?
Une intervention de chirurgie esthétique demande une anesthésie et une préparation psychologique qui n’est pas forcément à la portée de tous. De plus, les oreilles décollées peuvent être un complexe qui fait chuter la confiance en soi dans certains cas. En ce sens, l’implant Earfold® permet une alternative discrète et irréversible sans pansement visible ni besoin d’arrêt maladie. Il peut être posé aussi bien sur des enfants (à partir de 7 ans) que des adultes sans limite d’âge.
Cet implant est hypoallergénique et fabriqué à partir de nitinol, un matériau à forte élasticité et répandu en chirurgie esthétique et réparatrice.
Il est ensuite recouvert d’un plaquage d’or 24 carats.
Comment se déroule la pose de cet implant ?
La pose dure seulement 15 minutes et nécessite une anesthésie locale effectuée directement dans le cabinet du Dr Alliez. Celle-ci permet la mise en place de l’implant dans le pli de l’oreille (hélix). Avant la pose, lors de la première consultation, le patient et le médecin envisagent ensemble les différentes positions que peut prendre l’oreille une fois le décollement corrigé. En effet, en fonction de la rigidité du cartilage ou de l’anatomie de l’oreille du patient, la durée du traitement peut varier.
Une fois positionné sous la peau, l’implant adhère au cartilage de l’hélix et prend sa position définitive naturellement sans provoquer aucune gène.
La chirurgie esthétique est en perpétuelle évolution. Les techniques changent et s’améliorent pour toujours plus de confort et des résultats encore meilleurs.
Afin de rester toujours au fait des meilleures pratiques et découvrir les travaux de mes collègues du monde entier, je participe chaque année à plusieurs congrès et séminaires en France mais aussi partout dans le monde pour échanger sur les différentes techniques utilisées.
Ainsi, depuis quelques jours, j’ai le plaisir d’assister au Congrès annuel de la Société Américaine de Chirurgie Esthétique .
Cela se déroule à San Diego dans le sud de la Californie.
On y célébrera les 50 ans de l’association américaine mais ce sera aussi l’occasion d’assister à de nombreuses conférences sur les nouveautés dans le domaine de la chirurgie et de la médecine esthétique.
Cette année, tout particulièrement, j’ai pu observé avec mes confrères de grands travaux sur la chirurgie des fesses, pratique de plus en plus demandées. J’aurai certainement l’occasion d’en reparler ici.
Docteur Alliez à San Diego en compagnie du docteur Thomas Colson
La transpiration excessive des aisselles représente un véritable handicap pour celui ou celle qui la subit et la venue de l’été renforce cette sensation: gêne en société, au travail, dans l’intimité, sentiment de ne pas être au mieux de l’image que l’on veut donner, autant de bonnes raisons qui sont une indication de traitement par la toxine botulique.
Le Botox pour traiter la transpiration des aisselles
La toxine botulique est plus connue pour le traitement des rides du visage et beaucoup moins pour ses effets thérapeutiques. C’est la toxine botulique de type A, donc le Botox qui est utilisé pour le traitement de l’hyperhidrose axillaire, c’est-à-dire l‘hypersudation des aisselles. C’est de plus, actuellement, la technique la plus efficace.
On pose le diagnostic d’hyperhidrose lorsque les déodorants et antiperspirants ne régulent pas suffisamment la transpiration et que la gêne vécue par le patient engendre des troubles sociaux et psychologiques.
Qui peut utiliser cette technique ?
Bien sur, les personnes souffrant d’hyperhidrose primitive (hypersudation localisée) mais aussi les personnes « normales », femmes et hommes, qui souhaitent moins ou ne plus du tout transpirer des aisselles en été. Les enfants de plus de 12 ans souffrant d’hyperhidrose primitive peuvent aussi bénéficier de cette technique.
Fonctionnement du Botox dans le cadre de l’hyperhidrose axillaire
En bloquant les transmissions nerveuses qui stimulent les glandes sudoripares, le Botox va permettre au patient de ne plus transpirer, ou de transpirer beaucoup moins, pendant 4 à 7 mois. Les premiers effets apparaissent entre 3 et 5 jours après la séance et se stabilisent au bout d’un mois environ.
Précautions à prendre avant le traitement
Il conviendra d’arrêter les anti-inflammatoires et antibiotiques une quinzaine de jours avant.
Pendant la séance
Le traitement se fait en ambulatoire au cabinet. Pendant la séance d’une durée d’environ 15 à 20 minutes, le Botox est injecté dans les zones d’hypersudation préalablement repérées grâce à un révélateur qui les colore en bleu. Une dizaine d’injections orchestrées selon un protocole très minutieux est nécessaire. Le contrôle de la douleur est généralement assuré par un anesthésiant de surface.
Après la séance
Quelques rares effets secondaires, qui disparaîtront en quelques jours maximum, peuvent apparaître après les injections:
un léger oedème aux sites d’injection
une légère douleur
des hématomes
des maux de tête
une faiblesse musculaire des bras
L’éviction sociale est de 24 heures (à cause des quelques éventuels effets secondaires) et la reprise d’activités sportives se fera au bout de 72 heures environ.
Contre-indications
Cette technique est déconseillée chez les personnes:
atteintes de sclérose latérale amyotrophique
sous traitement antibiotique (aminosides essentiellement)
sous corticoïdes
immunodéprimées
atteintes de myasténie
enceintes ou allaitantes
Est-ce remboursé par l’Assurance Maladie?
Dans le cadre d’une amélioration du bien-être et de l’hyperhidrose primitive, aucune prise en charge ne pourra être accordée. En revanche, dans le cadre d’une hyperhidrose secondaire (à une maladie), la Caisse d’Assurance Maladie pourra éventuellement en accorder une (relire le message blog sur les interventions de chirurgie esthétique remboursées par la sécurité sociale ICI)
Est-ce une technique risquée ?
Beaucoup d’études ont été réalisées concernant le traitement des aisselles par le Botox et nous avons assez de recul (une quinzaine d’années) pour affirmer que c’est une pratique sans danger.
Si on bloque la transpiration des aisselles, comment vont être évacuées les toxines ?
La transpiration à essentiellement deux vocations :
réguler la température corporelle en cas de forte chaleur
éliminer les toxines
La surface cutanée (la peau) représente entre 1,5 et 2 m² de surface chez l’être humain et même si les glandes sudoripares sont concentrées dans certaines zones, toute la surface cutanée en possède. Il n’y a donc aucun danger à en bloquer quelques unes.
Conclusion
La transpiration des aisselles peut donc être régulée, voire éliminée grâce à la toxine botulique.
Pour éviter la gêne due à la transpiration en été, les injections de Botox représentent donc une routine « bien-être » et « beauté » évidente.
Comment est remboursée la chirurgie esthétique et réparatrice par la sécurité sociale ou vos mutuelles ?
Voici une question qui revient régulièrement dans nos entretiens.
Je tente de vous y apporter quelques réponses :
Certains organismes de santé (mutuelles, complémentaires) prennent en charge les interventions de chirurgie. Tout dépend du type d’opération. En effet, la chirurgie esthétique et la chirurgie réparatrice (ou reconstructrice) font partie de la chirurgie plastique mais consistent en des interventions différentes.
Différencier la chirurgie réparatrice de la chirurgie esthétique ?
Si elles font partie du même domaine elles n’ont pourtant pas le même but et ne sont de ce fait pas considérées de la même manière en terme de remboursement.
La chirurgie reconstructrice ou réparatrice
Comme son nom l’indique, cet ensemble d’interventions visent à réparer l’apparence physique. Cela peut être suite à une dégradation lors d’un accident ou un choc post traumatique comme une longue maladie. Le Dr Antoine ALLIEZ pratique également des interventions de chirurgie réparatrice pour remodeler une partie du corps handicapée par une malformation congénitale.
La chirurgie reconstructrice peut en effet rectifier un bec de lièvre (fente labiale) ou rétablir des anomalies physiques de naissance. La chirurgie réparatrice ou reconstructrice n’a pas pour but d’embellir le corps mais bien de le réparer pour lui permettre de fonctionner normalement.
La chirurgie esthétique
Les interventions de chirurgie esthétique n’ont qu’un seul but : embellir le corps ou le visage. Il s’agit d’interventions de confort et non pas de réparation comme le sont les interventions de chirurgie reconstructrice. Ainsi, souhaiter subir une opération de chirurgie esthétique n’est pas motivé par des raisons médicales mais uniquement des raisons personnelles.
Ces interventions comprennent entre autre l’augmentation mammaire, les injections de produits de comblement, les liftings ou encore la lipo aspiration.
Bien que considérées comme purement esthétiques, ces interventions gomment souvent un complexe psychologique important chez le patient opéré. De ce fait, la frontière entre chirurgie réparatrice et esthétique est mince.
Comment est remboursée la chirurgie esthétique ?
De par leur caractère purement esthétique, les remboursements concernant ces interventions sont strictement encadrés par la Caisse d’Assurance Maladie. Aussi pour être pris en charge, les frais correspondant aux soins pré et post opération doivent respecter des critères médicaux bien spécifiques.
Des interventions de chirurgie esthétique sont cependant régulièrement prises en charge à 100%. Par exemple la rhinoplastie en cas de déviation nasale. Il s’agit d’une intervention dans le cas ou les voies respiratoires sont touchées empêchant leur fonctionnement normal.
La réduction mammaire fait également partie des interventions considérées comme reconstructrices. En effet une poitrine trop importante peut être un handicap. Ainsi, le retrait d’une partie de la glande mammaire (minimum 300g) justifie la prise en charge d’une telle opération.
Les interventions de chirurgie esthétique suite à un accident de la voie publique sont considérées comme des opérations reconstructrices. Il s’agit d’une morsure de chien, d’une accident de la route ou d’une brûlure domestique. Les malformations de naissance sont également remboursées.
Toutes les autres opérations sont considérées comme “esthétiques” et sont donc 100% à la charge du patient.
Comment être sûr de sa prise en charge ?
Avant toute intervention, il est recommandé de faire une demande préalable de simulation de coût et de remboursement. Cette demande se fait directement avec le chirurgien et il faut compter un délais de 15 jours pour une réponse de la Caisse d’Assurance Maladie. Dans l’absence de réponse sous 15 jours, la prise en charge totale est acceptée.
Comment est remboursée la chirurgie réparatrice
Les interventions de chirurgie réparatrice sont prises en charge à 100% si elles sont pratiquées dans un établissement hospitalier public et conventionné. Dans le cas où l’opération de chirurgie réparatrice se déroule dans une clinique privée, il est conseillé de réaliser une simulation de prise en charge au préalable pour vérifier le taux de remboursement.
Le rôle de la mutuelle dans le remboursement de la chirurgie
La mutuelle permet parfois de prendre en charge les dépassements d’honoraires non couverts par la sécurité sociale. Certains organismes assureurs comme des prévoyances santé proposent des forfaits prenant en compte ces frais supplémentaires.
Pour vérifier le montant des remboursements, il est recommandé d’entrer en contact avec un conseiller dédié pour connaître les garanties prévues pour les interventions de chirurgie dans le contrat souscrit.
Remboursement en cas d’hospitalisation
Toutes les interventions de chirurgie ne nécessitent pas d’hospitalisation. Lorsque tel est le cas, la complémentaire santé prend en charge tout ou partie de ces frais.
Une intervention de chirurgie réparatrice ou reconstructrice est une décision complexe à prendre. Pour éviter tous stress supplémentaire, il est conseillé de poser toutes vos questions au Dr Antoine ALLIEZ lors de vos consultations pré opératoires. Cela afin que l’opération se déroule en tout sérénité et que vous soyez satisfait du résultat final.
Comme dans de nombreux domaines, la chirurgie esthétique connait aussi des tendances.
Et même si certaines interventions sont toujours prédominantes, on a pu constater sur l’année 2016 quelques phénomènes assez forts pour que l’on parle de “mode” ou “tendance”.
Voici un petit état des lieux des interventions les plus pratiquées et celles qui semblent promises à un bel avenir.
La chirurgie esthétique toujours en plein essor
Tout d’abord, l’ensemble des données statistiques fournies par les autorités médicales montrent un véritable engouement pour la chirurgie esthétique. Que cela soit en France, en Europe ou sur les différents continents, les opérations de chirurgie se multiplient, preuve s’il en était besoin, de la démocratisation des actes et de la meilleure acceptation sociale de la pratique.
Certes, les évolutions selon les pays et les continents ne sont pas les mêmes. Les “classiques” en Europe ne sont pas les standards en Asie par exemple où les opérations du visage et principalement des yeux sont les plus fréquentes.
Les opérations les plus courantes.
En France, les opérations de chirurgie esthétiques sont toujours largement dominées par tout ce qui concerne la poitrine.
L’augmentation mammaire dans un but esthétique reste l’intervention la plus pratiquée. Elle s’est banalisée ces dernières années, largement aidée par les progrès technologiques et la prise en compte social du phénomène.
Toutefois, dans ce domaine aussi les innovations technologiques vont apporter leur lot de changement. Ainsi j’utilise de plus en plus souvent de nouvelles prothèses Polyuréthane dont je reparlerai très prochainement sur ce blog.
L’opération la plus pratiqué après la chirurgie mammaire est la liposuccion. La cryolipolyse apporte une réponse plus légère a certaines demandes de liposuccion. Ces deux interventions sont toujours très demandées dans mon cabinet.
Il est important de noter que nous réalisons toujours de nombreuses interventions sur le visage avec une prédominance pour les paupières (blépharoplastie), loin devant la rhinoplastie (intervention sur le nez) .
La très forte tendance des produits de comblement.
Les injections de Botox et d’acide hyaluronique sont considérées en 2017 comme un “standard” de la médecine esthétique.
Mais là encore, de nouvelles techniques complémentaires vont faire leur apparition dans les cabinets.
Ainsi, je pratique de plus en plus souvent des interventions selon le procédé de facelift ( lifting du visage) utilisant de fils tenseurs résorbables.
Développement de la chirurgie intime.
Le tabou de la chirurgie esthétique intime, chez la femme comme chez l’homme, est semble-t-il, en passe d’être levé. Les interventions de chirurgie type nymphoplastie ou augmentation pénienne sont de plus en plus régulières. Qu’ils s’agissent d’interventions réparatrices ou plutôt esthétiques, le phénomène est clairement constaté.
La chirurgie au masculin
Là encore, on peut dire que l’on a dépassé la mode pour parler plutôt de véritable pratique. Même si les femmes sont encore plus de 80 % des clients d’un chirurgien esthétique, les hommes consultent et pratiquent des opérations comme l’abdominoplastie et la lipoaspiration des poignées d’amour.
Toujours au masculin, après la prise de conscience des bien-faits de la cosmétique au masculin, les hommes pratiquent de plus en plus nombreux les injections de toxine botulique ( botox) ou d’acide hyaluronique.
En ce début avril, j’ai eu le plaisir et l’honneur d’être invité de Prima Inseme, l’émission quotidienne de France 3 Corse Via Stella pour parler de mon activité et de la chirurgie esthétique en Corse plus généralement.
Lors de ces 30 minutes passées avec l’équipe de journalistes, nous avons évoqué de façon forcément rapide l’ensemble des techniques utilisées dans mon cabinet.
En regardant ce reportage, vous entendrez beaucoup parler d’opération des seins avec les différentes poses de prothèses mammaires, comme par exemple le Dual Plane que j’utilise le plus dans le cas d’une augmentation de la poitrine par prothèse.
Mais les chroniqueuses ont aussi souhaité parler de lipo-modelage, de brachioplastie, de fil cranté ou de lifting.
Messieurs, Luc Mondoloni ne vous a pas oublié et nous évoquons ici ensemble les cas les plus fréquents d’interventions sur les hommes.
Beaucoup de sujets traités en 30 minutes, entre coupés d’interviews de confrères et d’autres thérapeutes.
A découvrir en attendant votre prochain rendez vous au cabinet.
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