L’augmentation mammaire est l’opération de chirurgie esthétique la plus couramment pratiquée en France avec la liposuccion. C’est aussi le cas dans le cabinet à Ajaccio.
Pour certaines patientes, cette intervention est synonyme de douleurs importantes qui peuvent durer de 2 à 3 semaines ainsi que de multiples ecchymoses et d’un long séjour au lit.
Ainsi, la source de stress est réelle et peut décourager de façon définitive certaines candidates à une poitrine plus volumineuse.
Il est avant tout très important de noter que nous ne sommes pas tous égaux face à la douleur ! Après chaque intervention, la réaction de chaque patiente est différente.
Mais grâce aux techniques modernes, il est désormais possible de pratiquer une augmentation mammaire sans ressentir de fortes douleurs.
Préparer l’intervention
Il est nécessaire de procéder à une planification approfondie de l’intervention, principalement en ce qui concerne le type et le volume de l’implant. Lors de la consultation, il convient de prendre des mesures de la poitrine de la patiente puis celle-ci essaie des implants. Le chirurgien peut également simuler l’apparence de la nouvelle poitrine grâce à un outil de simulation 3D en fonction des implants qui ont été retenus.
C’est une étape cruciale car elle aide la patiente à avoir une idée concrète de ce à quoi va ressembler sa poitrine après l’intervention mais aussi le chirurgien à avoir une bonne idée des résultats escomptés par la patiente après la chirurgie. Cela permet aussi de définir l’incision qui va pratiquer sur la poitrine de la patiente en fonction du choix des implants mammaires mais aussi de l’élasticité des tissus, tout cela en conservant à l’esprit la recherche de la plus petite cicatrice possible et le résultat le moins douloureux possible
Pendant l’augmentation mammaire
Avant de débuter l’opération en elle-même, il faut injecter des anesthésiques longue durée à la patiente qui permettent de prévenir la douleur des différents gestes chirurgicaux et qui aident à traiter la douleur post-opératoire durant les 24 heures qui suivent.
Lors d’une augmentation mammaire, les tissus subissent forcément des blessures mais en prenant garde de les blesser le moins possible, la récupération est améliorée et provoque moins de douleurs chez la patiente. Grâce au développement d’une technique atraumatique (qui permet de perdre peu de sang durant l’opération) et d’outils particulièrement conçus dans cette optique, la prothèse mammaire est préparée avec soin à l’intérieur même de la poitrine et cela engendre des meurtrissures moindres sur la peau.
Après l’opération, en raison de la méthode atraumatique mise en place, les drains ne sont laissés que 12 à 24 heures et, la plupart du temps, il n’y a pas de pose d’un pansement compressif.
Un soutien-gorge de maintien est mis en fin d’intervention. Grâce à cette technique, il est possible de lever les bras très peu de temps après l’intervention.
Augmentation mammaire et lipofilling
Le lipofilling mammaire permet d’augmenter visiblement le volume de la poitrine sans avoir recours à une opération chirurgicale ou à la pose d’implants. On parle alors d’augmentation mammaire par injection de graisse.
Il s’agit d’injections de la propre graisse de la patiente directement dans la poitrine. S’il n’y a pas de contre indication liée à l’âge, il faut néanmoins que la patiente dispose d’une réserve de graisse suffisante pour réaliser cette intervention.
En règle générale, il faut que la patiente subisse d’abord une liposuccion d’environ 700 ou 800 ml de graisse. Cette opération permet de régler deux problèmes : une surcharge graisseuse localisée et un volume de seins jugé trop petit.
Les suites opératoires du lipofilling sont beaucoup moins contraignantes car cela ne nécessite aucune réelles interventions “lourdes”. De plus, cette intervention ne laisse pas de cicatrice et il n’existe pas de risque de coque mammaire ou de voir l’implant bouger. Il est vrai que l’augmentation du volume mammaire reste limitée avec cette méthode (bonnet B, C ou D maximum).
Les douleurs au niveau de la poitrine sont moins importantes avec cette méthode qu’après la mise en place d’implants mammaires.
En conclusion
Finalement, la combinaison de différentes techniques atraumatiques permet de diminuer de façon spectaculaire les douleurs liées à l’augmentation mammaire.Mais il est impossible de garantir l’absence totale de ces gênes. Le lipofilling est également une technique moins traumatisante pour les tissus cutanés de la poitrine et qui conviendra à de nombreuses patientes.
Si vous voulez en savoir plus sur les différentes méthodes de l’augmentation mammaire et la gestion de la douleur au cas par cas, je vous invite à me contacter à mon cabinet d’Ajaccio.
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