Technologie URGO TOUCH et traitement des cicatrices post-opératoire par laser
Le laser UrgoTouch® permet de prévenir l’apparition de cicatrices post-opératoires trop visibles et inesthétiques. Cette solution répond à la préoccupation de nombreux patients d’avoir une cicatrice la plus fine, la plus harmonieuse et la plus invisible possible. Elle optimise la reconstitution tissulaire dès la fin de la chirurgie. Bien que la cicatrisation post-chirurgicale soit imprévisible et variable en fonction des patients, le laser UrgoTouch® améliore considérablement l’apparence de la cicatrice.
Quelles sont les cicatrices liées aux opérations de chirurgie plastique ?
Les cicatrices post-opératoires peuvent apparaître après une chirurgie mammaire, une chirurgie de la silhouette, du visage ou toute autre opération impliquant une incision du derme. Elles peuvent apparaître sur la zone cutanée ou sur des tissus opérés en profondeur. Inévitable, la cicatrisation représente le résultat du processus de réparation et de régénération des tissus. Très aléatoire, l’aspect final ou l’apparence des cicatrices post-chirurgicales ne peut être prédéfini. Ainsi, elles peuvent être discrètes ou très visibles, voire inesthétiques. Cela peut être déterminé par plusieurs facteurs comme :
- la zone du corps opérée (zone de tension, pli cutané, articulation),
- le type de peau,
- la nature de l’opération et la technique chirurgicale de suture (technique, suture, agrafes),
- les soins post-opératoires,
- le profil et les spécificités du patient (âge, traitements hormonaux, antécédents médicaux, type de peau).
Pour avoir des cicatrices esthétiques, fines et harmonieuses, suite à une incision chirurgicale, faire un traitement préventif au laser UrgoTouch est recommandé. Par biomodulation cicatricielle, cette technologie permet d’avoir des cicatrices plus discrètes.
L’aspect d’une cicatrice post-opératoire dépend essentiellement du type de peau
Conditionné par la quantité et le type de mélanine synthétisée par l’organisme, le type de peau est catégorisé selon le phototype. En se basant sur la couleur des cheveux et la teinte de la peau, la qualité du bronzage et la sensibilité aux rayons ultraviolets, il a été établi 6 phototypes classiques. Exceptionnellement, le phototype 0 correspond aux personnes albinos, chez qui s’observe un déficit génétique lié à la sécrétion de mélanine. Les personnes présentant un phototype de peau foncée sont les plus sujettes aux risques de cicatrices anormales.
Phototypes 1 et 2
Le Phototype 1 est observé chez les personnes rousses. Elles ont une peau très claire, d’aspect blanc laiteux, avec des cheveux blonds ou roux et des yeux bleus ou verts. Une exposition au soleil provoque, très rapidement, un coup de soleil et des taches de rousseur apparaissent sur leur peau qui ne bronze presque pas. Les personnes de Phototype 2 ont des cheveux blonds ou châtains clairs, ainsi qu’une peau claire. Elles sont sensibles aux coups de soleil, mais peuvent bronzer légèrement (hâle clair).
Phototypes 3 et 4
Les personnes du Phototype 3 sont blondes ou châtains, avec une peau claire ou mate. En début d’exposition, elles présentent peu ou pas de taches de rousseur. Spécifiquement, en cas d’exposition au soleil, il s’observe chez les personnes blondes ou ayant des yeux clairs, un vieillissement cutané plus rapide que les bruns avec des yeux foncés. Sur les peaux de Phototype 3, le bronzage est doré et il s’obtient graduellement. Le Phototype 4 décrit des personnes avec des cheveux châtains ou bruns, une peau mate, très peu sensibles à l’exposition solaire. Elles ont un bronzage foncé qui arrive très rapidement et sans tache de rousseur.
Phototypes 5 et 6
La peau est brune foncée, naturellement pigmentée avec des cheveux et des yeux noirs, chez les personnes présentant le Phototype 5. Leur bronzage est très foncé et sans coups de soleil à l’exposition. Dans la catégorie du Phototype 6 sont rangées les personnes à peau noire, cheveux noirs et yeux noirs. Elles ne sont presque pas sensibles à l’exposition solaire et ne présentent aucune tache de rousseur, ni ne manifestent de coups de soleil. Mais, un érythème solaire discret peut apparaître et parfois même des cloques de brûlures si l’exposition au soleil est prolongée.
Comment est utilisé le laser Urgo Touch ?
Le laser indolore UrgoTouch est utilisé à la fin de l’intervention chirurgicale, sous anesthésie. Le traitement est idéalement appliqué à la fin de l’intervention chirurgicale, juste après la suture, au cours de la phase inflammatoire. Dans un premier temps, des bandelettes magnétiques équipées de cartes à puce (qui guident automatiquement l’action du laser) sont posées sur le corps du patient.
Cela permet au laser, indolore, de diffuser une intensité convenable d’énergie, le long de la suture. Ensuite, le dispositif est positionné sur les bandelettes pour bien situer le balayage sur la zone cicatricielle. Le tir laser sur la cicatrice traitée dure environ 12 s par centimètre de suture.
Pour quelles interventions utiliser le laser Urgo Touch ?
Le traitement au laser UrgoTouch peut être envisagé pour avoir des cicatrices post-opératoires quasi invisibles, suite à diverses chirurgies corporelles. Il peut s’agir de :
- chirurgie du sein (augmentation mammaire, réduction mammaire, reconstruction mammaire),
- chirurgie de la silhouette (abdominoplastie, bodylifting, lifting des bras, des fesses ou des cuisses),
- chirurgie du visage (rhinoplastie, lifting cervico-facial, blépharoplastie).
Cette cicatrisation laser est également adéquate pour toute intervention chirurgicale pouvant laisser des cicatrices : césarienne, ablation d’un grain de beauté ou autres. Cette technique sans danger affine le résultat cicatriciel, aboutissant à de belles cicatrices qui restent en harmonie avec le reste de la peau.
Quelles sont les suites post-opératoires ?
Après une intervention de cicatrisation laser, il est important de surveiller attentivement l’évolution de la cicatrice et d’adopter les bons gestes pour l’aider à bien se résorber. Il est aussi important de mettre en œuvre une stratégie de prévention durant toutes les phases de la cicatrisation, afin obtenir une cicatrice, la plus discrète possible.
Pendant les premiers jours, il est recommandé de ne pas trop solliciter la zone de l’opération. Il faut aussi éviter les mouvements susceptibles d’y provoquer des tensions. Le sport est donc contre-indiqué pendant les 6 à 12 premiers mois après l’intervention chirurgicale. Toutefois, une activité légère permet de limiter l’œdème, en facilitant la vascularisation pour un retour veineux et lymphatique optimal.
Hydrater la cicatrice
Il faut éviter de gratter la croûte de la cicatrice lors de sa guérison. Cependant, il est recommandé de l’hydrater en profondeur avec de l’huile végétale ou une crème adaptée. En plus de permettre d’éviter les tensions de tiraillements, une bonne hydratationapportera, à votre peau, des éléments nécessaires à sa régénération.
Protéger la partie opérée avec des pansements
Afin d’atteindre la cicatrisation sans difficulté, il est recommandé de protéger la plaie contre les agressions extérieures, avec du gel ou de pansements compressifs. En ce sens, les pansements en silicone, particulièrement efficaces, sont à privilégier. Ils favorisent l’hydratation du tissu cicatriciel, atténuent sa coloration, et limitent les démangeaisons ainsi que l’inconfort.
Arrêter le tabac et l’alcool
Par défaut, il est recommandé d’arrêter de fumer 6 à 8 semaines avant et après toute intervention. En effet, le tabac augmente le risque de complications chirurgicales. Aussi suite à une chirurgie, le tabagisme ralentit d’une part le processus de cicatrisation et d’autre part favorise le risque d’infection de la partie opérée. Par ailleurs, la nicotine réduit la capacité du sang à coaguler et entrave le mécanisme de défense contre les agents bactériens des macrophages. Elle empêche également la néoformation des tissus donc la guérison de la plaie résultant de l’incision chirurgicale. L’alcool provoque un stress oxydatif qui altère les fonctions cellulaires normales et empêche la peau et les os de cicatriser convenablement.
Protéger la cicatrice des rayons du soleil
Le soleil et le bronzage sont nuisibles aux cicatrices. Ainsi, l’exposition solaire risque de renforcer la production de mélanine et, par conséquent, d’accentuer la coloration de la cicatrice. De plus, le soleil accélère le vieillissement cutané (qui est préjudiciable à l’évolution d’une cicatrice). Il est donc indispensable d’éviter, au maximum, l’exposition aux rayons UV, pendant 1 à 2 ans après l’intervention, le temps que la maturation cicatricielle soit atteinte. Pour ce fait, vous devez utiliser de la crème de type écran total d’indice 50 au minimum ainsi qu’un vêtement pour couvrir la cicatrice, si l’exposition au soleil est inévitable. Toutefois, il faut veiller à ce que les habits ne frottent pas la cicatrice afin d’éviter les irritations.
Pendant la cicatrisation, il est important d’effectuer des contrôles réguliers de l’évolution de la cicatrice, pour repérer les éventuels troubles et appliquer un traitement approprié. Après l’enlèvement des points de suture, plusieurs applications journalières de crème cicatrisante (prescrit par votre chirurgien) permettront de parfaire le résultat. Cela pourra aussi remédier aux symptômes de sécheresse cutanée, très fréquents.